Identifiant unique bâtiment

bonjour,
Le service Batiment de l’ADEME souhaite créer un Identifiant unique bâtiment pour croiser des jeux de données différents sur cet identifiant unique. Avez vous connaissance d’initiative de ce type à l’ International ? merci !

4 « J'aime »

A l’international, pas à ma connaissance, mais nous, nous avons beaucoup réfléchi à cette idée, en descendant même à l’id unique du logement (pour le carnet numérique d’entretien du logement, rebaptisé carnet information du logement) et ce n’est pas du tout simple.
Soit il faut en créer un de toute pièces, et alors bon courage pour que les bases que vous voulez croiser l’intègrent rapidement.
Soit vous vous basez sur des données existantes (adresse, cadastre, PDL, PCE, imat copro…) mais il faut en combiner plusieurs car aucun n’est vraiment adapté et idem que précédemment, il faudra que les bases que vous voulez comparer les intègrent…

Par curiosité, quels types de croisements voulez-vous réaliser ?

1 « J'aime »

Pourquoi pas l’identifiant BDTOPO ou OSM ?

1 « J'aime »

L’identifiant OSM n’est pas adapté car pas stable.

2 « J'aime »

je crois qu’il s’agit bien du logement (je vais vérifier en interne)… et c’est effectivement pour mieux suivre, inciter, travailler notamment la conso énergétique, les travaux d’isolation, …
merci pour le retour et je garderai ce fil pour informer de l’avancement

Ils ne sont pas stables.

Sachant qu’un bâtiment est fixe, son identifiant ne pourrait-il pas être un simple geohash ?

A 10 caractères alpha-num, on est à 1m près et on peut repasser en géo très facilement et il y a plein de code existant pour les calculer.

6 « J'aime »

Effectivement; pas d’avancées récentes sur Persistent Place Identifier - OpenStreetMap Wiki ?

1 « J'aime »

Bien vu, la doc BDTOPO dit d’une part qu’elle dispose d’un système de gestion d’identifiants stables, mais liste suffisamment de limites derrière pour rendre ça inutilisable dans ce contexte.
Le geohash risque d’être trop stable par contre non? Il ne pourra pas modéliser démolition + reconstruction.
Les données fonctières peut-etre? Les bases des locaux/batiments MAJIC?

1 « J'aime »

Pour le cycle de vie d’un bâtiment, il y aura sûrement des besoins variables ou un bâtiment reconstruit pourra pour certains être considéré comme différent du précédent et pour d’autres non.

L’idéal est de générer cet identifiant (ou d’en utiliser un existant) lors d’un flux administratif obligatoire et si possible existant.

Les bases fiscales sont sûrement une bonne piste, mais pas sûr qu’elles intègrent aussi les bâtiments non soumis à l’impôt (ceux de l’État), qui ne figurent pas systématiquement sur le cadastre où en plus leur positionnement n’est pas toujours conforme au terrain (sans même parler du calage très variable du plan cadastral).

2 « J'aime »

Bonjour,
Il serait bon de commencer par s’accorder sur la définition.Dans le cadre des données cadastrales (Plan et MAJIC)
Un bâtiment est un élément du plan cadastral.
Un local est un élément fiscal contenu dans les données MAJIC. Et la remarque de @cquest sur le « non soumis à l’impôt » est juste.
La liaison bâtiment local est impossible à établir sauf à n’avoir qu’un bâtiment et un local sur une parcelle. Un bâtiment agricole par exemple n’est pas soumis à l’impôt donc pas de local correspondant en revanche il est dessiné sur le plan.
Dans les données MAJIC il existe un identifiant unique pour chaque local, il suffit de lui ajouter le code département et le code insee de la commune pour le rendre unique au niveau national.
Il ne faut pas oublier que les locaux (comme les natures de culture) sont des informations déclaratives, donc pas forcément justes, ni exhaustives.

1 « J'aime »

Sur le geohash, des coordonnées GPS ou bien des outils comme https://what3words.com, le problème est qu’il peut y avoir 2 ids différents pour un même bâtiment si 2 bases différentes qui ajoutent ces ids ne prennent pas exactement la même géolocalisation pour la génération.
On peut objecter qu’il suffit de calculer les distances et de regrouper 2 bâtiments ayant des id (géoloc) différentes, mais très proches.
Sauf qu’avec cette méthode, on prend le risque de faire matcher 2 bâtiments qui sont différents mais très proches.
Bref, on tourne un peu en rond…
Sujet assez complexe.

2 « J'aime »

Sur l’île de la Réunion ou les plan d’adressage sont rares, ils ont utilisé les fichiers IPE utilisés par les opérateurs pour la fibre pour les identifier. Ils ont pour mérite d’avoir une géolocalisation x/y obligatoire et ils identifient aussi les logements dans les immeubles même si cette donnée n’est pas publique aujourd’hui.

1 « J'aime »

à noter que la Réunion se caractérise par le fait que c’est, sauf erreur, le 2e ou 3e département en France le plus fibré…

Hum, en fait oui mais non. L’analyse des fichiers IPE a montré l’existence de 90 000 doublons. Orange et SFR ont pensé qu’il était important de fibrer une seconde fois des logements raccordés par un petit opérateur local… S’ajoute l’usage d’une population INSEE obsolète. et hop on arrive a des taux de couverture de 140% pour certaines communes. Une belle histoire de Data !

2 « J'aime »

Super intéressant, merci du retour !

L’arcep se pose visiblement le même problème, l’IPE ne résolvant pas tout : https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1605170235/user_upload/Ma_connexion_internet/webinars_sortie/Presentation_webinar_3_production_de_donnees.pdf

1 « J'aime »

Complément du service BAtiment …
Le besoin d’identifiant concerne :

  • Les bâtiments résidentiels et tertiaires
  • Les « locaux » pour reprendre le terme fiscal (logement ou lot).
    Le service valorisation des déchets partagent ce besoin : ils souhaitent utiliser un identifiant unique pour les sites de traitement des déchets.
    La difficulté, identifiée depuis bien longtemps, est de récupérer les BDD fiscale / Foncière pour éventuellement réutiliser leur système d’identification.
    Comme évoqué dans la discussion, il faudra ensuite être en capacité d’imposer l’identifiant créé à toutes les BDD concernant des bâtiments / locaux.

Bonjour,
Récupérer les fichiers fonciers (MAJIC) puis filtrer ceux-ci pour n’obtenir que les locaux de type « logement » et locaux industriels est une première étape. Comme ces locaux sont utilisés dans un but fiscal par la DGFiP il y aura peut-être des manques, mais des doublons c’est moins probable, le contribuable fait rectifier quand il est taxé deux fois :slight_smile:
Utiliser l’identifiant unique du local pourquoi pas mais si la DGFiP modifie ses extractions (et cela lui arrive) vous êtes dépendants.
Ensuite vous allez être confronté à un problème de localisation fine. Ce principalement avec les copropriétés horizontales de type lotissement. Une copropriété ne comportant dans ces données qu’une seule parcelle d’assise, l’ensemble des locaux est porté à cette parcelle, ce qui ne reflète pas la situation géographique de l’immeuble. J’ai pour exemple une copro de ce type qui couvre deux sections de plans soit environ 2 km de long et un de large, et tous les locaux sont référencés sur la parcelle AB 10 … J’ai eu l’occasion de traiter un contentieux sur un local de cette copro, le propriétaire en possédait trois (ds la copro) et bien impossible de relier le local physique et le local fiscal, pas faute d’essayer, et la visite terrain n’a rien apporté.
La solution serait un adressage correct des locaux et nous retombons sur la BAN …

1 « J'aime »

@TdF_ademe
J’ai une news sur le sujet :

Il se pourrait qu’il y ait un id unique…
Maintenant pour le relier à d’autres bases…c’est une autre histoire…

Par contre cette base devrait contenir plein de données qui devraient vous intéresser dans le cadre du projet que vous mentionnez ici.

Et vous à l’ADEME, vous en êtes ou de cette réflexion ?

2 « J'aime »

Pas vraiment de solution facile à proposer, uniquement évoquer ce qui peut exister ailleurs.

Les Emirats Arabes Unis ont déployé des systèmes d’adressage qui convergent avec l’identification des bâtiments.

En gardant à l’esprit qu’un bâtiment peut avoir plusieurs adresses, on retrouve au moins l’un de ces identifiants physiquement visible en place.

Ils servent non seulement à la localisation et au calcul d’itinéraires, mais aussi aux services administratifs et aux utilités pour la gestion du parc immobilier.
Ce qui fait le succès d’un tel identifiant est bien son usage transverse, à la différence de certaines pratiques que nous connaissons à donner des numéros différents au même objet physique.

Ils ont même pensé à l’opendata

Bonne lecture

4 « J'aime »