Identifiant unique bâtiment

Le projet Unique Building Identifier (UBID), financé par le département de l’énergie du gouvernement US et piloté par le Pacific Northwest National Lab, vise à construire un identifiant unique pour les bâtiments (en lien avec la mise en place de la plateforme SEED).

L’approche se veut universelle (applicable partout dans le monde) et consiste en effet à générer un code d’identification à partir du centroïde et des 4 sommets du polygone d’emprise de chaque bâtiment. Cet ID unique s’appuie donc sur 5 composants et repose sur un process de création en 4 étapes

Les spécifications détaillées sont documentées sur un dépôt github :

Des outils dédiés sont accessibles sur :
https://buildingid.github.io/

Dans le cadre des travaux initiés autour du défi BatID @felixv @Elisabeth_T_Ville, notamment au sein du GT Bâti du CNIG, il serait peut-être intéressant d’envisager la possibilité d’intégrer un UBID dans la table enveloppe_batiment ?

1 « J'aime »

On est en session CNIG sur le sujet juste en ce moment. Je relaie l’idée, mais j’ai du mal à saisir la différence avec un Geohash et la stabilité de l’ID en cas de changement de géométrie. Une idée de ce coté?
Si on passe sur un référentiel avec un workflow clair on aura un id assez simple à calculer.

1 « J'aime »

Et son calcul sur des formes plus complexes ?

Question subsidiaire :
La réconciliation avec d’autres bases de données se fait comment ?

Ok pour ces remarques fort judicieuses :wink: C’était juste une piste suite au post de @TdF_ademe faisant référence à UBID. Sur la stabilité des ID, la complexité des géométries, et la réconciliations avec d’autres bases, Plus Code de Google serait-il plus pertinent pour générer un geohash ? D’ailleurs je me demande si UBID n’est pas directement inspiré de cette autre solution :upside_down_face:

1 « J'aime »

Intéressant, je ne connaissais pas Plus Code, ça ressemble beaucoup à https://what3words.com que je citais plus haut, pas étonnant que Google s’empare de ce sujet…

Warning: les PlusCode de Google sont à moitié ouverts à ce que j’avais vu
What3words est carrément fermé, à fuir !

Réconcilier les bases existantes (donc sans un nouvel id commun), c’est le challenge principal.
Là, j’ai l’impression que ça fait à moitié le job.

1 « J'aime »

Techniquement on a pas vraiment de difficulté à créer un geohash avec les techno actuelles standard (postgis OGC par exemple). Le rendre stable c’est un sacré souci si on reconstitue des batiments a posteriori. A part une vrai chaîne de production de données de référence avec clarification de l’identification, on aura toujours ce souci d’instabilité juste par des formes géométriques.
Les réflexions coté BatID et les rencontres avec RegBL en Suisse tendent à montrer que l’objet le plus « identifiant » et stable serait le point d’entrée de la porte principale. Et là, je trouve qu’on a un point intéressant de pontage avec OSM avec déjà des modèles de tags et des applis.

Et pour tous les bâtiments (combien ?) qui ont ni d’adresse ni de point d’entrée de la porte principale ?

ça n’a rien de stable… et ne permet aucun rapprochement si on n’a pas l’info sur la position de l’entrée (cas ultra majoritaire actuellement dans les données publiques… et OSM).

Pour les bâtiments non totalement clôt on fait comment ?

Non, la géométrie n’est pas stable, tu as raison. Mais l’affectation d’un id à un ponctuel puis garder sa pérenité est plus simple à faire sur l’entrée du batiment A du 115 avenue qqchose est plus simple que sur le contour géométrique d’un objet, dont l’enceinte physique est multi adresses, multiparcelles, et pas vraiment visible de l’extérieur. C’est un peu moins mouvant au final.

on se fait un guide d’interprétation, un peu comme celui là: https://www.housing-stat.ch/files/1755-2100.pdf
Mais on se pose la même question sur les simples abris, pourtant intéressants à suivre pour ruissellement / solaire etc…
Pareil pour les batiments souterrains.

Bonjour, l’appel à commentaires du GT bâti du CNIG Pour l’élaboration d’un standard de définition du terme “Bâtiment" est ouvert.

Deux modes de réponses et contributions sont possibles:

1 « J'aime »