Appel à communs de l'ADEME

Bien sûr, et c’est pour ça que je précisais que les détails complémentaires qui n’ont pas vocation à être dans OSM pour rester liés. Cela inclus même des données privées.

On a par exemple des liens OSM <-> wikidata, ce qui permet d’avoir dans OSM les infos qui y sont pertinentes, et d’autres infos dans wikidata. Même si nous ne sommes pas dans les canons du LinkedData, le résultat est le même.

Ceci est très courant dans OSM, où l’on reporte des identifiants externes depuis bien longtemps !

Exemple, un monument historique aura sont identifiant de la base Mérimée qui permet du coup d’obtenir des notices complètes qu’on ne va pas recopier dans OSM. Par contre, on a dans OSM, des données précises sur son emplacement, son emprise et plein de services localisés le concernant, qu’on n’aura pas dans Mérimée (transport en commun ou le parking le plus proche).

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Tu mentionnes le fait de pouvoir faire des liens à partir d’OSM vers des bases externes comme Wikidata, en revanche l’inverse ne marche pas puisque les identifiants dans OSM ne sont pas stables.

Il est évident que certaines des données produites par les différentes initiatives mentionnées (Transiscope, les lieux d’inclusion numérique, etc.) pourraient être reversées, ponctuellement, dans OSM mais il paraît illusoire de s’en servir comme un hub, une sorte de pivot pour des identifiants uniques (à l’instar de Wikidata par exemple).

Il suffit d’un identifiant stable d’un côté ou de l’autre, qui peut même être externe.

Un tiers-lieu n’est-il pas souvent associé à un SIRET voire un numéro RNA pour une association ?

Prioriser les identifiants stables « pivot » des bases du service public de la donnée me semble préférable à recréer des identifiants maison.

Les lieux sont souvent associés plus ou moins directement (tout est dans le « plus ou moins »…) à une organisation, laquelle a un identifiant officiel comme tu le fais remarquer. Le problème c’est qu’aucune des initiatives citées plus haut n’utilise ces identifiants. :frowning: Je le regrette autant que toi. Peut-être que ce thread servira au moins à faire prendre conscience que n’importe quelle velléité de « commun » commence déjà par un effort d’utilisation de langages et protocoles qui sont justement communs à tous.

J’ai fait du lobbying pour le schéma des lieux d’inclusion numérique et, même s’il est loin d’être suffisant, celui-ci a le mérite d’inclure le SIRET (mais pas obligatoirement :expressionless:).

Avant de parler de carto, il faudrait plutôt se demander comment aider les producteurs à améliorer facilement la qualité de leurs données, pour justement qu’elles soient plus exploitables.

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@johan je suis très très motivé pour discuter de ce sujet ! Je ne comprends pas (encore) la logique « avant de parler de carto ». Utiliser le SIRET comme identifiant unique me semble très intéressant.

Et plus si affinité :slightly_smiling_face:

De mon côté, je peux faire de la sensibilisation côté Transiscope avec plaisir (je suis membre du comité de pilotage via l’Assemblée Virtuelle et j’aurai même une petite (toute) presta pour cultiver les partenariats). Je suis aussi connecté à Simon Sarrazin qui est sensible à ces enjeux, très impliqué dans movilab/France-Tiers lieu et @TdF_ademe pourrais être un joli soutien (pour tout le réseau des Fabriques)

On peut aussi solliciter le retour d’expérience de - Un langage numérique commun pour faciliter la vie des producteurs, créer des coopérations et développer les circuits courts alimentaires, bref beaucoup de possibilités.
@vinber c’était chouette votre appel avec Julien ? Tu nous racontes ? :slight_smile:

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ce questionnement a commencé à être abordé ici (Création d'un identifiant unique pour les structures de l'ESS)

le siret est intéressant mais comme le signale @johan cela va vraiment dépendre de ce que l’on référence. Dans le cas qui actuellement m’intéresse, les repair café → rarement une organisation au sens « personne morale » donc pas de siret, ni de rna, ni de quoi que ce soit si ce n’est : une présence récurrente, importante, depuis des années dans un lieu. Et tout cela comment on le référence avec un identifiant unique.

oui, après la non stabilité des identifiants OSM il s’agirait sans doute de pouvoir identifier de façon plus précise les risques de cette non stabilité versus le gain de cet identifiant :slight_smile:

et il me semble que un élément intéressant pourrait être de trouver des moyens de « stabiliser » des identifiants / par exemple dans OSM avoir un mixte « idOSM, name, latitude-longitude, siret » devrait permettre d’avoir quelque chose de vraiment stable (bon je dis cela évidemment je sais pas faire et je ne sais pas si c’est pertinent non plus).

oui intéressant et marrant car j’avais une réunion en suivant avec le dev de gogocarto, presdecheznous donc cela a permis un croisement.

Nous nous rejoignons sur l’idée, l’envie de se voir, se tenir au courant, d’avoir à minima connaissances des uns et des autres.

Tiens une nouvelle carte des tiers lieu - en Bretagne cette fois, avec YesWiki.

Est-ce que c’est pas un cas d’usage « vraiment très à la marge » ?

Est-ce qu’on peut démarrer par la technique « des petits pas » simple et itérative ? Par exemple le SIRET et on ajoute des spécifications au fur et à mesure des cas d’usage ?

La solution n’est pas forcément l’identifiant unique, ça peut aussi être différents identifiants stables pivot: SIRET, RNA, adresse (BAN), wikidata et on arrive plus ou moins à ton identifiant mixte :wink:

Le risque quand on veut absolument un identifiant unique (et stable), c’est qu’en général il n’existe pas car on a des critères particuliers, donc on crée un identifiant de plus, c’est-à-dire une forme de silo de plus.

Différencions bien aussi SIREN (personne morale) et SIRET (activité qualifiée de cette personne morale sur un lieu donné)… cas typique OSM-France. On a bien un SIRET mais complètement virtuel car il n’y a pas d’activité réelle à notre siège, par contre le SIREN identifie bien « qui ».

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Oui, ce que tu évoques me fait pensé au retour d’expérience de DFC, interopérabilité entre les circuits courts. Au départ, l’ambition était de faire un catalogue unique, finalement ils ont réalisé un « traducteur » qui permet de réconcilier les données entre 2 catalogues.

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L’identififiant de la donnée pourrait être son URI ?

Dans un monde où le LinkedData se serait généralisé: oui

Dans le monde actuel… bof

Mais des URI peuvent très bien faire partie des identifiants « communs » et il faut s’assurer de ce que l’URI décrit réellement…

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Sujet super intéressant. Merci des échanges.

On se pose la question aussi de comment mieux interopérer les « communs » qui commencent à remonter à travers l’appel à communs. Cela rejoint la discussion (par contre, difficile d’avoir un Siret pour pas mal de ressources, comme une brique logicielle… )
A voir si on peut brancher sur chaque fiche autant que possible la donnée d’Openstreetmap ou la donnée de wikidata selon ce qui serait le plus pertinent (pas mal de communs identifiés n’ont pas d’information géographique par exemple, en particulier tout ce qui est informationnel). On pense aussi à déjà faciliter le lien entre les données qui sont sur les différents mediawiki (wiki de la fabmob avec ces 700 ressources), ce serait une première étape, et ça favoriserait sans doute un premier identifiant unique.
Un graphe basé sur Semapps vient déjà lire de l’API mediawiki, ainsi que Communecter (qui va jusque écrire dans les fiches wiki depuis sa plateforme). Ce sont des premiers bouts de tentative de connexion. Je serai intéressé par voir comment sont fait les liens entre wikidata et OSM pour voir si on peut s’en inspirer pour aller plus loin et aussi relier ça à ces deux meta bases de données;

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mieux interopérer les « communs »

Qu’entends-tu par là ? Quel est le besoin ?

Les « communs » sur le Mediawiki Résilience des territoires sont très hétérogènes (des projets, des sites Internet…) et je n’en vois aucun qui aurait vocation à être reversé dans Wikidata et encore moins dans OpenStreetMap. D’ailleurs, qu’est ce qui permet de qualifier un projet de « commun » ? (mais c’est une autre question)

Certains des acteurs qui portent ces « communs » sont des associations et pourraient être identifiés via leur SIREN ou leur RNA mais à quoi cela servirait dans ce cadre précis ?

Les logiciels libres notables sont bien présents dans Wikidata (exemple) mais je n’en vois aucun ici.

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Dans OSM on pointe vers wikidata comme expliqué ici:

https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Key:wikidata

Exemple brand:wikidata=Q38076 indique qu’il s’agit de la marque McDonald’s, qu’on mettra sur un fast-food, mais de la même façon on peut indiquer l’architecte d’un bâtiment, etc…

Dans l’autre sens, voici une propriété wikidata qui permet d’indiquer un lien vers un objet « relation » dans OpenStreetMap:

Les relations décrivent des objets OSM complexes, et leur id évolue peu bien qu’ils ne soient pas stables.

L’essentiel est vraiment le tag wikidata dans OSM, qui permet de remettre à jour les liens inverses, si jamais les id changent dans OSM, mais aussi le lister des objets de terrain que wikidata ne répertorie pas forcément unitairement (pour l’instant).

Avec une requête dans les données OSM, voici la liste des McDonald’s d’île-de-France (présents dans OSM avec le tag brand:wikidata=Q38076): https://overpass-turbo.eu/s/15pU

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c’est une autre mais nécessaire, peut-être un autre thread. En partant sans doute à minima de gouvernance, communauté, ressource non ?

je reconnais un biais de ma part sur la question de la cartographie, et c’est cette entrée là qui m’intéresse plus particulièrement dans « l’univers des communs », qui n’exclut pas d’être à l’écoute, en curiosité des autres communs (informationnels ou pas !)

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Pour tenter de qualifier un projet de commun, je propose de rappeler de la définition minimaliste et de fournir dès que possible une liste d’exemples de communs.

En terme de référence, peut être intéressant d’explorer l’ontologie datatourisme ? (le site à l’air down).

Il y a un britannique qui développe le protocole murumrations, qui peut aussi servir d’appui ?

J’ai un appel demain matin (par l’intermédiaire de Transiscope) avec des européens qui font aussi plein de cartos, je vais faire de mon mieux pour les sensibiliser à ces enjeux.

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J’apporte ma maigre contribution au sujet : avez-vous pensé à intégrer les Ateliers Canopé à votre recensement ? Ils sont pensés comme des tiers lieux, beaucoup inclus par exemple un fablab.
Chacun d’entre eux a un UAI (anciennement RNE) comme les établissements scolaires.

Il y a d’ailleurs cette cartographie collaborative des tiers lieux éducatifs par l’association Tiers Lieux Edu. (Pardon si cette ressource est redondante avec ce que vous aviez déjà).

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@vinber Je viens d’avoir un appel avec Sebastian et Flo de gogocarto et on a pris quelques minutes pour échanger sur les développements en cours entre gogocarto et OSM, c’est hyper intéressant !
Y a-t-il déjà de la doc à ce sujet ? (des specs ou des tutos ?)

Si j’ai bien compris, cela permet à des données OSM d’être publiées sur une gogocarte, et a des gogocartes de faire redescendre de l’info sur OSM.

On va chiffrer ce que ça couterait pour faire la même chose côté SemApps. Dans l’idéal, les attributs avec des coordonnées géographiques seraient des points OSM et le reste des données liées dans la BDD propre à l’instance SemApps (interopérable). J’ai l’impression, à chaud que ça peut être un cool compromis, mais faudrait ptete en discuter.

Si ça vous intéresse, on a fait l’exercice (spécifications) d’auto complétion avec Wikidata