Programme DCANT et approche globale de la donnée

Comme signalé sur Twitter par @loichay, le programme DCANT propose entre l’état et les collectivités territoriales une approche globale de la donnée (c’est l’un des quatre axes du programme). Néanmoins, il n’y a pas beaucoup de mesures structurelles nouvelles au delà de la publicité faite à des dispositifs existants, même si l’extension des EIG aux collectivités territoriales par exemple est intéressante.

http://www.modernisation.gouv.fr/ladministration-change-avec-le-numerique/dans-les-collectivites-territoriales/quand-etat-et-collectivites-territoriales-transforment-ensemble-le-service-public-decouvrez-le-programme-dcant-2018-2020

Voici les propositions d’actions tirées du programme à engager au 1er semestre 2018 :

► Identifier et partager les innovations dans les territoires quant à l’approche globale de la
donnée
► Amorcer la création d’une e-ressource dédiée aux métiers existants de la donnée et sur
les innovations organisationnelles induites par l’administration de la donnée afin de
sensibiliser les acteurs publics
► Organiser une intervention de la Commission nationale de l’informatique et des
libertés en Instance nationale partenariale au premier semestre 2018 (RGPD, DPD, pack
de conformité, etc.)
► Faire connaître et ouvrir aux collectivités territoriales la possibilité de faire appel à des
entrepreneurs d’intérêt général (EIG)
► Contribuer aux travaux autour du sujet de l’ouverture des données de la commande
publique avec les associations d’élus en lien avec la Direction des affaires juridiques et la
Direction générale des Finances publiques
► Capitaliser sur la préfiguration du projet Open Data Locale : socle de données (capacité
à identifier les données prioritaires à ouvrir dans le cadre de la loi République
numérique), kit pédagogique etc.
► Identifier et alimenter les observatoires existants pouvant contribuer à la gestion
publique des données (exemple : Observatoire de la gestion publique locale)
► Faire connaître la possibilité de coopérer avec l’incubateur de services numériques des
« start-ups » d’État et en renforcer l’ouverture aux collectivités territoriales pour
répondre à des cas d’usages territoriaux
► Apporter une contribution à la mise en œuvre de la base adresse nationale

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