Le numérique (dont l’ouverture des données, sa mise à disposition et ses services associés), sont sources d’une empreinte environnementale non négligeable.
Il est fondamental aujourd’hui d’aborder la question des services numériques en ayant une vision systémique de la maîtrise.
Au-delà des infrastructures et équipements nécessaires, ou encore des ressources, dont l’eau et l’énergie, nécessaires à la disponibilité des services en continue, l’impact des applications et services, dont les portails, sont à limiter.
A brule-pourpoint, je me questionne sur la politique d’éditorialisation de notre portail OD. Partis d’un portail brut de décoffrage, on a espéré développé son attractivité grâce à des widgets/gadgets type « donnée la plus téléchargée » et un espace « éditorialisation » fonctionnel.
Pour autant, on n’a pas plus de visites, ni plus de retour des utilisateurs non plus, aucune demande d’ouverture de nouveau jeu de données, rien, nada… Les seules questions relatives à nos jeux de données nous parviennent via les utilisateurs de data.gouv.fr.
je ne suis pas sûre que ces fonctionnalités soient énergivores, mais cela me questionne sur les attendus des utilisateurs des portails pour les prochaines années. Nous sommes en cours de développement d’une plateforme de données territoriales gérant des contrats d’accès aux données non ouvertes, il se fondra certainement dedans, mais quelles seraient (à part les API, doc etc.) les attentes des utilisateurs ? plus de visualisation de données en amont d’API/téléchargement ? Plus d’échantillonnages des données disponibles au risque de le perdre (pour la BNB, il y a jusqu’à 33 pages de JDD filtrés à la maille départementale) ? proposition de nouveaux formats type Apache Parquet Apache Parquet — Wikipédia pour nos données temps réel archivées (stationnement, mobilités, voire les menus)
Question connexe : comment gérez-vous le lien avec les Archives en ligne ? un seul site, plusieurs ?
suis preneuse de vos retours, notamment en relation avec ce qui a été précisé dans l’introduction du référentiel green data : prise de risque, sobriété, refus technologique.
merci d’avance
Ce 12 ne devrait pas être « optionnel » : il y a un système de priorisation qui permet déjà d’établir quelles bonnes pratiques sont plus importantes que d’autres, et celle-ci me semble essentielle ne serait-ce que dans une démarche d’exemplarité.