Je prépare un article sur l’usage de la donnée pendant la période de crise sanitaire (confinement ou post-confinement), qui sera publié dans Acteurs Publics. Comment le partage de la donnée a permis de répondre à des enjeux de transparence ou de services ? quels impacts pour la résilience des territoires ? quels défis en terme d’organisation et de contrôle (qualité, fraicheur, protection) ? quels exemples remarquables (par ex. Caresteouvert) ?
J’avais commencé un référencement en phase de confinement.
Avez-vous un avis (ce qui a bien/mal marché), des références, des propositions ? et toutes contributions qui pourraient nourrir cette tribune ?
Une remarque pour opencovid-19… ça a démarré par une initiative « citoyenne », en allant à la pêche aux chiffres dans les communiqué de presse des ARS et de la DGS afin de reconstituer des données structurées. La première version de la carte était basée uniquement là-dessus.
Ceci explique la référence à la société civile dans le point presse du 28 mars
Ensuite seulement, la DGS s’est mise à l’ouverture… et encore aujourd’hui il y a encore des données qui pourraient être ouvertes qui ne le sont toujours pas.
« APIfiées (accès par un interface web) »
Euh… interface web, ça fait penser clicodrome pour un humain, une API c’est pas ça justement.
Bonjour (si toutefois cela peut être utile, a minima en guise de partage).
En guise de témoignage modeste, sur ce que j’ai tenté à Antibes :
Publication sur data.gouv.fr et datasud.fr de 3 jeux de données spécifiques au covid-19 (il ne reste plus que le 1er aujourd’hui) :
• Le jeux des actes réglementaires de police pris par le Maire dans le cadre du confinement puis déconfinement
• Le jeu des crèches et écoles de regroupement (avec l’aide des directions Education et petite Enfance)
• Le jeu des modalités d’accès aux services lors du confinement (avec l’aide de toutes les directions)
L’idée était d’identifier ce qui pourrait être utile aux usagers, même si cela a été globalement un échec en termes de statistiques de vues et téléchargements (proche de pas grand-chose). En revanche, alors que ce n’était pas mes destinataires premiers, je pense que ces jeux, notamment celui des modalités d’accès aux services, ont été particulièrement utiles aux services internes d’accueil de la Ville et aux services eux-mêmes.
Voir à cet égard l’article de la gazette des communes : https://www.lagazettedescommunes.com/672296/lopen-data-au-service-des-citoyens-confines/
Donc en termes « de transparence » aucun regret, « de services » je pense que cela a été plus utile en interne qu’à l’externe, pour la « résilience du territoire » je ne sais pas. En revanche, l’exigence de fraîcheur, menée en coordination avec toutes les directions de la Ville, a été quotidienne et assez chronophage à une heure où les services resserraient leur activité sur le cœur de leur activité (et pas nécessairement l’open data même s’ils ont parfaitement joué le jeu).
Dans tous les cas, cette période a renforcé l’utilité de l’open data, aussi dans les situations de télétravail dégradé (sans vpn) où l’accès le plus facile et fiable aux données l’était par le biais de l’open data!
Anthony Claverie, directeur adjoint chargé de l’Open data à Antibes
Bonjour. Aille non retiré voilà quelques jours lorsque le jeu n’a plus eu d’intérêt. Je peux vous l’adresser par mél si vous souhaitez. Bonne journée! Anthony Claverie