France Nation Verte (FNV), a ouvert une consultation publique suite à la publication de la feuille de route Numérique et Données de la Planification Écologique en décembre dernier.
La feuille de route
Elle est très très dense, voici quelques éléments qui peuvent guider votre lecture.
La FDR place au centre, des services numériques (publics comme privés) qui :
- alimentent des observatoires et la recherche
- sont alimentés par des SI métier, des infrastructures socles (de partage et ouverture de données, les données pivots ou d’identifiés), et des règles socles
Ensuite, la feuille de route décline les actions prévues (qui sont parfois très concrètes) à travers les 8 thématiques de FNV, mais également à travers des cas d’usage associés à des personas.
Les 8 thématiques :
- Transversal (que je vous conseille de lire : il est question de standards, circulation des données et open data)
- Mieux se déplacer
- Mieux se loger
- Mieux préserver les ressources
- Mieux préserver la biodiversité
- Mieux produire
- Mieux se nourrir
- Mieux consommer
Et l’Open Data dans tout ça ?
L’open data n’est pas oubliée, j’ai relevé certaines actions attendues que l’on peut saluer :
- Des nouvelles du projet Ecosphères (action 16)
- Nouveaux points d’accès ou portails open data : PAN pour la planification des mobilités, portail open data pour la logistique (actions 5.1, 10.1)
- Moissonnage et diffusion des données environnementales sur data.gouv (GD4H) (action 34)
- Un certain nombre de bases de données qui devraient s’ouvrir, ou voir leur qualité améliorée (INPN, SIMM, on les acronymes)
- Des nouveaux standards annoncés : mise en place de la fabrique des standards, standard de données pour l’accès aux ZFE, standard unique d’interopérabilité sur les bases de produits alimentaires, …
- …
Néanmoins la priorité n’est pas à l’ouverture des données, mais à la circulation entre administrations de celles-ci
Si cela peut se comprendre en partie, il serait toutefois nécessaire de rappeler que l’ouverture des données est une manière efficace de faire circuler de la donnée entre administration, et même avec des acteurs privés.
Bien-entendu, certaines données sont exclues (personnelles, …), mais le coût de mise en place d’espace de partage de données (tiers de confiance, datahub, etc…) semble très élevé si la majorité des données échangées auraient vocation à être ouvertes de toute manière. Cela permettrait de concentrer les efforts sur la mise à disposition de données de qualité, d’animer la communauté de réutilisateurs de ces données, etc…
Qu’en pensez-vous ?
Avez-vous prévu de répondre à la consultation ?