Exporter l'open data citoyen d'intérêt public made in France

Bonjour,

J’aime beaucoup le 3ème thème “réinterroger les frontières de l’open data” de l’appel à projets Open Data impact.

C’est en passant outre 3 frontières souvent associées à l’open data (la frontière des données publiques, la frontière du modèle économique et la frontière territoriale) que notre projet Open Food Facts a pu avoir un impact massif (1 million d’utilisateurs actifs de nos apps en direct, plus de 100 réutilisations (beaucoup d’apps mais aussi des études scientifiques en santé publique), un rôle majeur dans l’adoption de la note Nutri-Score sur l’étiquette des produits alimentaires).

Mais aujourd’hui nous avons des défis à relever pour reculer encore ces 3 frontières, on a besoin d’aide, et on aimerait donc participer à l’appel à projet Open Data Impact.

1. La frontière des données publiques

Les données d’OFF ne sont pas des données publiques mais elles sont clairement d’intérêt public, au sens très large : pour les citoyens pour mieux choisir, pour l’Etat pour éclairer les politiques de santé publique, et pour les fabriquants eux mêmes pour améliorer leurs produits et donner de la visibilité à ces améliorations.

Le défi : de plus en plus de fabriquants nous envoient directement les données de leurs produits, comment leur apporter plus de valeur pour généraliser rapidement cette ouverture ?

Pourquoi c’est important : il y a un risque de re-fermeture des données. Du côté des producteurs, l’ANIA (l’association de l’industrie agro-alimentaire), GS1, la Fondation Avril et la FCD ont lancé la création d’un catalogue numérique des aliments “en open data” mais dont l’accès serait payant / soumis à adhésion. Du côté des réutilisateurs, Yuka (7 millions d’utilisateurs) qui a pu voir le jour grâce à Open Food Facts a récemment recréé une base de produits privée afin de ne plus devoir repartager toutes les améliorations en ODbL (Yuka continue cependant de nous envoyer certaines informations).

2. La frontière territoriale

OFF est un projet français, sans équivalent en open data dans le monde. Le projet est traduit dans la plupart des langues et est présent à des degrés divers dans quasiment tous les pays, mais le gros de la base (450 000 produits sur 690 000) et des réutilisations concerne toujours la France.

Le défi : comment exporter Open Food Facts, créer des communautés locales actives d’utilisateurs et de réutilisateurs pour avoir dans tous les autres pays du monde le même impact que nous avons en France ?

Pourquoi c’est important : les enjeux sanitaires et environnementaux mais aussi les lois sur l’alimentation dépassent les Etats. La note nutritionnelle de A à E Nutri-Score est une grande avancée (c’est l’équivalent de la note Energie pour l’électroménager qui a un impact massif sur l’amélioration énergétique), elle a été adoptée en France, mais est optionnelle car la bataille doit se jouer en Europe.

3. La frontière du modèle économique

Open Food Facts est un projet citoyen et associatif. Depuis 2012, nous ne vendons rien à personne mais au contraire donnons tout à tout le monde (données mais aussi services) car nous pensons que c’est le meilleur moyen pour maximiser notre impact. Nous sommes aujourd’hui tous bénévoles, mais nous pensons que c’est maintenant le bon moment pour mettre en place une petite équipe permanente afin de changer d’échelle et de multiplier encore notre impact.

Le défi : comment trouver des financements récurrents pour rémunérer des permanents, tout en gardant nos principes : association à but non lucratif, gratuité des données et services et indépendance de l’industrie agro-alimentaire ?

Pourquoi c’est important : OFF a montré que les données sur les produits alimentaires étaient massivement utiles. Face à des acteurs privés qui souhaitent privatiser et controller ces données, il est important que nous puissions accélérer pour garantir que ces données d’intérêt public restent publiques.

Nous avons établi une feuille de route 2019 pour montrer ce que l’on pourrait faire et comment on peut multiplier encore notre impact en mettant en place une équipe permanente.

C’est un énorme défi pour nous, car notre force est dans l’imagination citoyenne et la créativité technique, mais nous avons très peu d’expérience en recherche de financement.

C’est pour cela que nous aimerions participer à cet appel à projet (nos défis sont un peu différents des 9 défis identifiés, mais on est vraiment dans le thème de la réinterrogation des frontières de l’open date et de la multiplication de son impact).

On a besoin d’accompagnement, et ça serait fantastique d’avoir le soutien de la communauté française de l’open data pour que l’on puisse réussir ce changement d’échelle.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. :slight_smile: Et merci pour tous les conseils et toute l’aide que vous pourrez nous apporter.

Stéphane

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On ne va pas minauder sur cette affaire : OpenFoodFacts est L’UN DES PROJETS OPEN DATA MAJEURS DE CES 10 DERNIÈRES ANNÉES AU NIVEAU INTERNATIONAL. Je pèse mes mots.
Pour ceux qui sont intéressés, Stéphane Gigandet sera présent à Nanterre mercredi 14 novembre prochain , dans le cadre de la troisième rencontre Open Data impact, pour présenter son projet et chercher toutes aides et soutiens.

(Stéphane je te réponds ultérieurement de manière plus détaillée.)

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Des questions similaires se posent aussi avec OpenStreetMap.

Quand les données libres et collaboratives commencent à sérieusement avoir un impact chez des acteurs économiques, le respect des règles de collaboration (la licence) et la bienveillance dans la gouvernance commencent à leur poser des problèmes.

Les élections au board de la fondation OpenStreetMap auront prochainement lieu et il y a vrai enjeu de ré-équilibrage dans sa composition (trop de nord américains et une thématique humanitaire sur-représentée)… mais je vais ouvrir un autre sujet pour approfondir.

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Attention : c’est un point de vue purement théorique avec toutes les limites que cela comporte mais je serai plus que ravi @Stephane de voir comment ces idées peuvent se concrétiser sur Open Food Facts.

Sur le risque de re-fermeture des données, ça ressemble drôlement à “la tragédie des communs” : maintenant qu’il devient plus intéressant pour les acteurs d’exploiter la donnée chacun de leur côté, et ce du fait de l’économie de temps et d’argent lié à la mise en open data des données, chacun commence à fixer des barrières autour de ses données.

La réponse (encore une fois théorique) à ce type de problème, càd faire en sorte que les données ouvertes le restent durablement, est d’arriver à créer une structure de gouvernance autour de l’association, ce qui rejoint la partie “Améliorer la structure de l’association” de votre feuille de route. On dégage traditionnellement 8 principes à respecter dans la mise en place de cette structure :

• des groupes aux frontières définies
• des règles régissant l’usage des biens collectifs répondant aux spécificités et besoins locaux
• la capacité des individus concernés à les modifier
• le respect de ces règles par les autorités extérieures
• le contrôle du respect des règles par la communauté qui dispose d’un système de sanctions graduées
• l’accès à des mécanismes de résolution des conflits peu coûteux
• la résolution des conflits et activités de gouvernance organisées en strates différentes et imbriquées

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Re-attention, le concept de “tragédie des communs” a été largement démonté par David Bollier notamment dans La Renaissance des Communs. Un cadre théorique dont je me méfierais.

Merci pour les liens @ArthurSz et @samgoeta. J’avoue que je connais très mal (ou plus exactement pas du tout) les théories sur les communs, jusqu’à présent on a surtout construit le projet en s’appuyant sur des exemples de projets existants. Lorsque j’ai créé OFF, j’avais OSM en tête et j’ai plus ou moins transposé le fonctionnement d’OSM pour les produits alimentaires (le côté associatif, la collecte citoyenne, l’Open Database Licence etc.). Du coup je regarde avec beaucoup d’intérêt le développement des autres projets libres, pour piquer les bonnes idées, et aussi essayer de voir si les problèmes auxquelles ils sont confrontés vont aussi se poser pour OFF bientôt.

Un grand merci à @CharlesNepote pour l’organisation de la journée d’hier et pour tout ton soutien !

J’ai essayé d’organiser un peu mes notes pour faire ce petit compte rendu des ateliers OFF lors de la session 3 d’Open Data Impact 3 le 14/11/18 à l’Université de Nanterre :

Il y a eu 2 ateliers pour le défi lié à la structuration et au financement d’Open Food Facts, avec au total une douzaine de personnes, et j’ai eu aussi beaucoup d’échanges entre les sessions avec les autres participants.

Au delà de tous les retours d’expérience et toutes les pistes de financement qui ont été évoquées, cela fait vraiment plaisir de voir qu’Open Food Facts peut compter sur le support de la communauté française de l’open data.

J’ai présenté où nous en sommes arrivés depuis 2012 (lancement officiel d’OFF en mai 2012 à l’Open Data Week à Nantes), quelles étaient nos priorités pour l’an prochain et on a bien sûr surtout discuté des approches possibles pour trouver un financement suffisant pour une petite équipe permanente.

Il y a eu pas mal de questions au sujet des principes d’OFF que l’on souhaite conserver :

  1. Rester une association citoyenne à but non lucratif 1901
  2. Rester indépendant de l’industrie (pas de financement lié à l’industrie)
  3. Rester en open data (bien sûr !)
  4. Garder toutes les données et services gratuits : ne rien vendre et tout donner pour maximiser l’impact

Les participants aux ateliers ont été très imaginatifs, et à raison, ils ont fait plein de propositions avec des principes alternatifs, mais je crois que ma frilosité à ce sujet était assez palpable.

Nos principes réduisent bien sûr énormément les possibilités de financement, mais pour nous c’est vraiment l’ADN du projet, c’est ce qui fait tout son sens, et ce qui permet son impact. Nos modèles sont des projets citoyens comme Wikimedia et OpenStreetMap. Ils sont très peu nombreux c’est vrai, mais ils existent, et on souhaite donc tout essayer pour suivre leur exemple.

Il y a eu plein de retours et plein d’idées qu’on peut ranger dans 3 approches différentes :

1. Convaincre 1, 2 ou 3 gros financeurs de financer OFF de façon très significative

Montrer qu’OFF a déjà un impact massif, expliquer qu’une équipe permanente permettra de multiplier encore cet impact, et proposer un plan ambitieux.

Avantages :

  • c’est le bilan actuel de l’association qui est mis en avant, et c’est donc le fonctionnement de l’association qui est financé, et c’est son impact futur qui est l’objectif
  • chercher 500 000 euros ne demande pas forcément beaucoup plus de temps que chercher 25 000 euros

Difficultés :

  • très peu de gros financeurs potentiels

Pistes possibles :

  • l’Etat au niveau national (Ministère de la Santé) : investir dans OFF pour promouvoir le Nutri-Score, améliorer la qualité nutritionnelle des produits, prévenir le surpoids, le diabète etc. permet d’économiser des sommes bien plus importantes en traitement des affections, sans compter la qualité de vie gagnée des personnes
  • les mutuelles (MGEN etc.) et leurs fondations
  • les grands mécènes (en France ou pourquoi pas dans d’autres pays)
  • les organisations internationales (OMS, Banque Mondiale)

2. Subventions publiques et privées (non liées à l’industrie agro-alimentaire)

Demander des subventions et répondre à des appels à projet pour graduellement augmenter le budget d’OFF

Avantages :

  • OFF traite te sujet qui intéressent de nombreuses organisations et il peut donc y avoir beaucoup d’opportunités

Désavantages :

  • Obtenir des subventions récurrentes est devenu extrêmement rare et les plupart des organisations fonctionnent par appels à projet
  • Répondre aux appels à projet est chronophage
  • Les subventions financent des projets qui sont connexes à l’action d’Open Food Facts, et pas son fonctionnement et son développement
  • Beaucoup d’appels à projet ne financent qu’à une certaine hauteur (50% ou 75%), il faut alors trouver un autre co-financeur pour le même projet

Pistes possibles :

  • L’agence de Santé publique France (promotion du Nutri-Score)
  • Les labos de recherche qui utilisent ou pourraient utiliser OFF (avantage : cela a un fort impact sur la santé de tout le monde)
  • Les territoires (les agences régionales de santé, les départements, les métropoles), avec des projets lié à l’éducation, la sensibilisation à la nutrition, la culture de la donnée etc. (des sujets intéressants mais les projets sont connexes au développement d’OFF).
  • Transformer certaines idées de la feuille de route en programmes / projets qui peuvent être proposés à différents types d’acteurs / subventionneurs
  • Les projets européens (se faire connaître auprès des porteurs de projets établis comme partenaires potentiels) (retours : c’est très bureaucratique et chronophage)
  • Créer une grille avec différents niveaux de cotisation pour les personnes morales (hors industrie agro-alimentaire), pour dire clairement que les organisations peuvent nous soutenir.

3. Dons individuels

Faire des campagnes de dons plus organisées comme le font Wikimedia, Framablog, FoodWatch, Bloom (et également les grosses associations caritatives, de recherche etc.)

Avantages :

  • Les dons peuvent financer directement le fonctionnement et le développement de l’association
  • Certaines associations réussissent à obtenir des financements très conséquents (pour rémunérer plusieurs salariés)

Inconvénients :

  • Il faut beaucoup de dons
  • Il faut relancer les dons chaque année (ou toute l’année)

Pistes possibles :

  • Appeler au don dans l’application (notifications)
  • Appeler au don dans la lettre d’information (prévu)
  • Utiliser un CRM interne pour gérer les donations plutôt qu’HelloAsso, pour ne pas perdre les utilisateurs et pouvoir encourager les dons récurrents (CB-CRM? utilisé par Wikimedia)
  • Appel commun avec d’autres assos du libre?
  • Passer la cotisation à l’association Open Food Facts de 0 euros à une somme modique mais non nulle (ce qui permettrait aussi de savoir combien on a d’adhérents actifs)
  • Utiliser les “ad grants” de Google Adwords pour faire de l’appel aux dons

Ces 3 approches ne sont bien sûr pas exclusives, je crois qu’on va faire tout ce qu’on peut pour organiser une campagne de dons qui tient la route (c’est la bonne période, les dons sont concentrés en novembre et décembre), et je pense qu’il faut vraiment tenter l’approche 1 de trouver un ou deux grands donateurs. Il restera sinon l’approche des appels à projets, en essayant de trouver un moyen de ne pas perdre de vue notre action principale.

Si vous étiez présents à l’un des ateliers, tout d’abord un très grand merci, et si j’ai oublié quelque chose, merci d’avance de me le rappeler !

Et si vous n’étiez pas présents, nous sommes bien sûr très intéressés par toutes les autres idées que vous avez.

Merci et à bientôt, j’espère qu’à notre prochaine rencontre on aura bien avancé et qu’on aura de bonnes nouvelles. :slight_smile:

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L’approche 1 me semble la plus réaliste et intéressante. Mais elle comporte un inconvénient important : si le financeur te lâche, tu mets la clé sous la porte ou quasi… il vaut donc mieux en avoir deux ou trois qu’un seul ! (mais c’est plus dur à trouver).

Et oui, le 1 a ce risque… pour OSM France, on cherche plutôt à multiplier les sponsors/mécènes pour éviter cela.

Dans une vie passée, je m’occupais de compétitions sportives et nous avions fait en sort d’avoir entre 10 à 20 sponsors, avec des contrats sur 3 ans pour lisser au mieux le financement et éviter les montagnes russes.

Les financements publics et appels à projet: très compliqué, coûteux en temps et on n’est pas aussi libre qu’il le faudrait car il y a un “livrable” qu’il faut tenir.
C’est de mon point de vue un détournement de l’associatif et/ou du bénévolat car souvent ces appels à projets ressemblent à des appels d’offre et rentrent dans une logique de marché public.

Les dons peuvent venir s’ajouter aux sponsors/mécènes et les campagnes de dons peuvent aussi apporter de nouveaux gros donateurs (mécènes donc).

Pour ma part, je distingue donc:

  • le financement sur projet: attente d’un livrable bien précis en retour -> il faut être organisé pour l’assurer
  • le sponsor: qui attend quelque chose en retour, de la visibilité, de l’image, c’est une façon pour lui de faire sa pub -> là aussi besoin d’être organisé mais souvent facilement réalisable
  • le mécène (institution) ou donateur (plutôt particulier): qui attend très peu en retour… à part continuer à bien faire ce qu’on fait de bien
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(Mieux vaut tard que jamais) @samgoeta, en effet la lecture selon la tragédie des communs a fait son temps. Après lecture plus profonde des activités d’OFF, je rattacherai ça au modèle de commons-based peer production. Beaucoup plus récent et qui peut surtout t’ouvrir beaucoup plus de perspectives pour le développement du business model @Stephane. Ce modèle d’organisation implique un business model open source et, grand hasard, il se trouve qu’une amie, elle aussi en doctorat, travaille sur ces modèles.

Pour quiconque souhaite développer un business model open source, elle préconise cette base d’outil : https://danskdesigncenter.dk/en/remodel-toolkit-now-online.

Je pense qu’elle comme moi serions très intéressés d’aider à la construction et le développement de votre BM en utilisant cet outil :wink:

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Bonjour
Quel beau projet et si j’en crois les contributeurs chevronnés, une avancée majeure qui ne doit pas rester en rade !
Avertissement : je suis ultra nouveau dans cette réflexion et totalement vierge dans le monde des données ouvertes donc je vais peut-être écrire des énormes bêtises. Vous êtes prévenu.

J’ai lu beaucoup de réflexions intéressantes. il y en a une que je ne crois pas avoir lue.
Vous souhaitez rester indépendant de l’IAA et cela entraine dans votre esprit de ne pas être financé par l’IAA. or objectivement de nombreux acteurs (producteurs, transformateurs, distributeurs) sont réellement impliqués dans la qualité nutritionnelle. Les données que vous mettez à disposition permettent justement de différencier des démarches sincères et insincères.
J’aimerais envisager des pistes ou vous êtes indépendant ET financé. Impossible ? oui sans doute, mais l’indépendance absolue l’est aussi puisque les données sont transmises par qqn.

  • si on imagine une asso financée par ses membres, pilotée par une structure indépendante, dont les membres sont tous les acteurs de la filière qui bénéficient comme ça d’un outil de transparence, qu’ils acceptent de ne pas maîtriser, de ne pas contrôler,… et on peut imaginer que d’autres structures peuvent être également membre (par ex les organismes publics, des asso, des structures de santé, des collectivités) avec une cotisation qui est proportionnelle au bénéfice perçu avec un plafond…
  • à partir du moment où des entreprises vont financer chacune 0,5% ou 1% de la structure, leur pouvoir d’influence sera faible, surtout, si vous vous appuyez sur le nombre et qu’on applique une règle de 1 voix par adhérent.
  • autrement dit le bénéfice collectif est perçu et financé comme tel par des acteurs qui n’ont individuellement pas d’impact majeur : j’ai l’impression que l’ADN d’indépendance est respecté.
    A votre disposition pour préciser si cette idée a un intérêt.