CSI Mines ParisTech - Stage/CDD Ingénieur·e d’étude - l’open data en temps de pandémie. Retours sur le rôle de l’ouverture des données dans la médiation scientifique durant la crise sanitaire

Hello,

nous lançons un projet de recherche avec Jérôme Denis (professeur de sociologie au Centre de sociologie de l’innovation de Mines ParisTech) sur l’ouverture des données et leur médiation pendant la pandémie.

Voici une offre de stage ou CDD pour un·e ingénieur·e d’étude en lien avec ce projet.

Offre Stage/CDD Ingénieur·e d’étude - Centre de sociologie de l’innovation (Mines ParisTech)

L’open data en temps de pandémie. Retours sur le rôle de l’ouverture des données dans la médiation scientifique durant la crise sanitaire**

poste

Ingénieur·e d’études.
Le ou la stagiaire intégrera le Centre de sociologie de l’innovation (Mines ParisTech - PSL) sous la supervision de Jérôme Denis (professeur de sociologie) et sera en contact direct avec Samuel Goëta et Antoine Blanchard chez Datactivist, dans le cadre d’un projet de recherche qu’ils mènent ensemble sur l’ouverture des données pendant la crise du COVID-19 et son rôle dans l’émergence de nouvelles formes de médiation scientifique.

contexte

L’épidémie mondiale de Covid-19 a eu des répercussions importantes sur la manière dont les connaissances scientifiques étaient communiquées au grand public, et plus généralement sur leur rôle dans les décisions politiques et le débat démocratique dans de nombreux pays. L’incertitude face au virus et aux mutations de la pandémie s’est rapidement doublée d’une place grandissante des données sanitaires dans la sphère publique. La vie des citoyens s’est ainsi trouvée soudain peuplée d’innombrables indicateurs. Ces chiffres sont devenus matière à débats, et appropriations bien au-delà des sphères traditionnelles de l’expertise dans le domaine des statistiques démographiques et de la veille sanitaire.

Le projet de recherche a pour objectif d’une part de décrire et analyser en détail les conditions précises dans lesquelles les données de veille sanitaire ont pu être ouvertes (ou pas) sur la période, et d’autre part de mettre en lumière les nouvelles formes de médiation scientifiques qui se sont appuyées sur elles.

tâches

  • Analyse des interviews vidéos des principaux acteurs du domaine, effectuée à l’occasion du hackathon organisé en avril 2021 (https://hackathon-covid.fr)
  • Analyse de documents publics issus des principaux acteurs de circulation des données de veille sanitaire (Etalab, l’HAS, Santé Publique France, les ARS, le consortium Obépine…). Analyse de la dynamique des sites Internet de médiation « amateurs », et des initiatives journalistiques qui sont nées pendant la crise.
  • Récolte et analyse des discussions sur le sujet dans la presse et sur les principaux sites de réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn, Facebook)
  • Participation à la préparation et à la réalisation des entretiens menés par l’équipe de recherche

profil

Le ou la candidate a obtenu un M2 ou est inscrit·e en M2 ou équivalent. Il/elle a quelques connaissances dans le domaine des études et sciences et des techniques (STS) et a été initié·e aux méthodes des sciences sociales (analyse documentaire, entretiens). Une connaissance des enjeux techniques liés à l’ouverture des données est un plus.

durée et rémunération

3 mois - démarrage entre juillet et septembre 2021, en fonction des disponibilités
SMIC

Contact

Jérôme Denis - jerome.denis /at/ mines-paristech /point/ fr

3 « J'aime »

Super sujet, bon courage.
Une piste : on m’avait transmit un article de Society du 22 avril/5 mai où un citoyen/dev de ce genre de dataviz disait : « Pour moi, c’est logique que ce ne soit pas les scientifiques [qui font de la dataviz/médiation] car c’est un autre métier. Il faut des compétences de design, de développement, d’hébergement, et savoir parler simplement en 280 caractères sur Twitter. ». J’étais un peu estomaquer de lire ça. Certes certain·e·s scientifiques sont pas très bon en communication mais quand on voit ourworldindata.org/team porté par des scientifiques, c’est tout l’inverse…