Bonjour,
en évoquant il y a quelques mois John Snow et Florence Nigthingale, deux pionniers de la visualisation de données, je me suis rendu compte que tous deux avaient bousculé leur discipline en collectant par eux-mêmes des données.
Non pas qu’un organisme officiel avait voulu censurer ces données, mais les hypothèses de départ (transmission du choléra par l’eau et plus de mortalité dans les hôpitaux militaires) semblaient tellement farfelues qu’elles n’avait jamais été compilées.
Dans le domaine du journalisme de données, un confrère observait depuis une veille taillée sur mesure de très belles visualisations mais des contenus creux d’un point de vue éditorial. Plus j’y pense et plus je me dis que le problème vient peut-être de la donnée elle-même.
Exemple : l’INSEE a mis en ligne les derniers chiffres du recensement, et chaque rédac a pu produire une carte d’évolution ou des choses plus basiques qui au final… enfoncent beaucoup de portes ouvertes.
J’aimerais m’atteler à la rédaction d’une feuille de route à destination des rédactions, avec :
- les questions à se poser pour bien délimiter les besoins (quelle.s donnée.s, pour quoi faire, limites éventuelles, etc)
- les ressources allouées (nouveaux outils nécessaires ou non ?, participation de tiers à l’élaboration d’une BDD ou non ?, etc)
Bref, j’en suis encore au stade de l’état de l’art et je cherche n’importe quelle ressource (témoignage, retour d’expérience, article universitaire) qui pourrait coller à cette problématique !
Merci d’avance
Rapha