CONTEXTE
Bien que le cadre légal pousse à l’ouverture de toujours plus de données à des fins de transparence notamment, la question du besoin et de l’utilité des données et des services numériques associés est au cœur de l’enjeu de sobriété.
Pourquoi s’intéresser à la sobriété des données et des usages ?
Une piste pour réduire significativement l’impact du numérique s’oriente dans ce référentiel à travers la notion de sobriété : faire autrement, faire moins voire ne pas faire. L’énergie requise à maintenir une infrastructure matérielle et réseau déjà déployée n’est que peu impactée par les usages de ces équipements (à moins d’éteindre ou rationaliser ces infrastructures).
Cependant, les terminaux et services hébergés dans des centres de données sont quant à eux corrélés aux usages numériques. De fait, la sobriété vise dans ce contexte à une forme de soutenabilité, à limiter le remplacement et l’empilement de technologies, ou encore l’effet rebond.
S’intéresser à la sobriété des données ouvertes et leurs services associés, c’est enfin poser la question de l’utilité et des besoins. L’utilité à produire tel ou tel jeu de données voire à le conserver à chaud plutôt que l’archiver.
DESCRIPTION DE LA BONNE PRATIQUE
1 - Questionner le besoin
En amont de l’ouverture plusieurs questions doivent être posées afin d’évaluer collectivement la pertinence à produire et publier certaines données ou encore à développer de nouvelles fonctionnalités.
- Est-ce que cette donnée (ou ce service) est utile ?
- A qui ?
- A quelle fréquence ?
- Pourquoi ?
Ces réflexions permettent de mieux cerner l’opportunité à développer de nouveaux services OpenData, à mieux comprendre les données essentielles qui les composent, leur niveau de détail (ou granularité géographique et temporelle), les modes de partage et d’actualisation (fichiers, API, restitutions).
Proposition de contenu à intégrer ici : Sans renier la notion d’ouverture « par défaut » qui invite à publier toutes les données que la collectivité possède, il est recommandé de privilégier (prioriser) les données qui sont expressément demandées, en particulier lorsque le volume ou le coût de mise à disposition est important. S’il y a demande, il y aura usage. Et plus les données concernées respectent un standard, plus l’usage sera productif.
2 - Une approche itérative, pour une ouverture des données tirées par les usages
Plutôt que de s’appuyer sur un dispositif dont le coût écologique sera plus élevé que sa valeur d’usage, le développement de services OpenData et l’ouverture de données peut se faire de manière itérative. Cela permet de s’adapter en permanence, et au mieux, aux usages et au contrôle de ses impacts.
Lien vers la fiche : https://opendatafrance.gitbook.io/greendata-pour-un-impact-maitrise-des-donnees/greendata/1.2-bonnes-pratiques/1-questionner-le-besoin-avant-tout
Votre avis nous intéresse.
Que pensez-vous de ces propositions ?
- D’accord,
- Mitigé,
- Pas d’accord.
0 votant
Vous avez des suggestions ?
Commentez ci-dessous !